 Rang : Coach
Clan : Suprême
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Date d'inscription : 06/10/2015
| Lun 26 Oct - 19:41 Identité
Noms : Alizée.
Age (en lunes) : 19 lunes.
Sexe : F
Clan : Suprême
Rang : Coach des Flammes Ardentes
CaractèreCe que je suis..
Ce que je suis ? Quelle question… Je suppose devoir y répondre. Mais vous n’avez pas intérêt à pleurnicher grossièrement ensuite sous prétexte que je vous effraie, sales vermines ! Pour tout vous dire, je ne suis pas vraiment « sanguinaire », contrairement à nombre des Suprêmiens. Mais je reste pourtant une Suprêmienne de pur sang, n’allez pas faire courir un bruit idiot. Je vous ai à l’œil !
Oui, je ne suis pas sanguinaire, certes, mais mon caractère est tellement mauvais que tous me croient ainsi. Ne croyez pas non plus que je sois une écervelée qui ne croit qu’en la vie en rose, car, figurez-vous, depuis mon enfance, j’ai bien changé. Mais je ne suis pas non plus une vieille pourriture assoiffée de sang. Non, j’ai tout de même un peu d’amour dans mon cœur… Peu, je vous l’accorde, mais tout de même un peu. Oui, je ne suis pas le coach dont tout le monde rêverait, non, je ne suis pas la compagne que tous voudraient, et pour cause : je suis froide, arrogante, difficile, irascible, impatiente, râleuse et bien plus encore. Mais cela fait-il de moi un monstre sans cœur qui ne sait quoi faire de sa vie ? Franchement, je suis déçue. Horriblement déçue. Si cela est la vie, autant se laisser plonger dans un sommeil infini plutôt qu’être haïe de tous…
PhysiqueCe à quoi je ressemble..
Je suis une chatte ni belle, ni laide. À vrai dire, je suis plus proche de la définition belle que laide, mais ma beauté reste enfoncée au plus profonds de moi. Donc, comme je suis pour le moment, je dirais plutôt laide. Car oui, si je le veux, je peux être la plus belle chatte du monde. Mais je n’ai ni l’envie, ni la motivation de le faire. Non, celle que je suis maintenant me plait bien plus que celle que j’étais, belle. J’ai quelques poils roux par-ci par-là, mais, je suis bien contente qu’ils passent inaperçus entre les longs poils noirs soyeux… Du moins, ils étaient soyeux. Ils ne le sont plus : cela fait bien longtemps que ma mère à renoncé à me lisser les poils. Je m’y opposais trop, je suppose. Peut-être que cela l’énervait et qu’elle a arrêté en route. Depuis se jour, j’ai un malin plaisir à laisser mes poils ébouriffés et sales. J’ai des yeux qui seraient beaux, si ils n’étaient pas si durs. En effet, mes yeux bleu océan seraient magnifiques s’ils n’avaient pas cette impression de glacer le sang à quiconque voudrait m’approcher. Mais cela me donne une allure sauvage, et cela me plait énormément ! Je suis petite. Bien trop à mon goût. Cela m’exaspère et à chaque fois qu’un grand chat qui fait deux fois ma taille, au moins, me croise, j’ai l’impression de lire une once de moquerie dans son regard, et cela me rend très énervée, car oui, je suis susceptible voyez-vous. Je suis plutôt maigre, cela, contrairement à la taille, me plaît bien. J’aime beaucoup me glisser dans des ruelles étroites où les gros matous ne peuvent pas pénétrer. Je suis sportive, aussi : faire du sport, courir, sauter et bien d’autres choses, est ma façon d’oublier le fait que je me sente coupable pour les Tributs. Au contraire, cela m’aide à faire mon travail de coach sans me trahir, en quelques sortes.
HistoireCes souvenirs qui font de moi ce que je suis..
Je suis ainsi, et non sans raisons. Cela remonte à ma tendre enfance. Ah, quelle belle enfance que j’avais ! Je croyais que le monde était un petit paradis où les méchants, ils n’existaient pas. La vie en rose, quoi ! Mais je me trompais.
Un jour, je me promenais tranquillement dans le camp quand un étrange animal que je n'avais jamais vu entra en courant et se rua sur la pouponnière. Les deux chatons qui y dormaient n'eurent jamais l'occasion de se réveiller.
C’est là que je compris. Je compris que la douleur existait, que la mort n’était pas qu’une histoire pour faire peur aux chatons. J’ai compris qu’elle était bel et bien réelle. J’en fus traumatisée pendant quelques temps.
L’on m’apprit bientôt l’existence des Hunger Games. Je m’imaginais sans mal vingt-quatre chats tomber au sol, dans une mare de sang. J’en avais perdu la parole pendant près d’un mois.
Peu à peu je me suis remise, la vie continuait mais l'image de terreur sur le visage des chats avant leur mort me poursuivait encore. La peur d'être tirée n'était cependant pas présente, les carrières se portaient toujours volontaires, les protégeant. Alors j'ai voulu faire pareil, faire comme protéger les miens. Alors j'ai appris le combat pendant des lunes et je me suis portée volontaire aux Hunger Games suivants
L'arène de cette édition là était composée d'une simple forêt, mais les dangers étaient bien là. Je fis preuve du plus de courage que j'avais mais lorsque je pris ma première vie j'éprouvais de la culpabilité. Dans quoi m'étais-je embarquée ? Au bout de plusieurs jours, j'étais venue à bout des tributs isolés avec mes alliés, alliés que je tuais à la première occasion. Nous n'étions plus que deux. Je me battis comme jamais et je fus courronnée vainqueur des Hunger Games. J'avais gagné, je l'avais fait, en dépit des vies que j'avais du écourter. Je garde encore aujourd'hui des séquelles de ces jours sombres de mon existence. Je ne peux pas oublier car maintenant c'est moi qui doit guider les tributs. Je suis Alizée, mentor des Flammes Ardentes
Et pour le moment, j’attends ici, dans le silence, prête à assouvir ma vengeance lorsque le temps sera venu.
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